Le Sept tunisien a dû attendre jusqu’au bout pour assurer le strict minimum. Maintenant, on attend une meilleure attitude.
La Presse—Il fallait battre l’équipe d’Algérie pour passer au tour principal. C’est la loi du jeu.
La mission est remplie, mais qu’en est-il de la prestation de cette équipe nationale qui n’avait impressionné que lors de la seconde mi-temps livrée au Danemark ?
Certes, il y avait un léger mieux, tout en tenant compte que l’Algérie est également en crise de résultats. C’est donc un match globalement positif, mais le handball moderne, c’est la défense et la contre-attaque. Sans ces deux éléments de base, c’est du pousse-pousse.
Notre «Sept» s’est quand même appliqué et a montré quelques bonnes choses grâce à la sécurisation de la défense, au moyen d’un gardien en pleine possession de ses moyens (où était-il lors des deux premières rencontres ?)
L’équipe algérienne dispose de très bons éléments, mais son jeu demeure peu varié et l’absence de mouvements collectifs a considérablement réduit son efficacité. Une efficacité qu’elle a retrouvée lors de la seconde partie du jeu.
C’est à partir des dernières dix minutes que l’équipe de Tunisie a pris la mesure de son adversaire pour prendre le large et terminer la première partie du jeu, sur le score de 13-8
A la reprise on attendait un bon départ des Tunisiens, mais c’est l’Algérie qui s’est montrée plus entreprenante. Au point de remonter au score et atteindre la 41e minute à un but d’écart 16-15 puis 18-17
Tout devenait possible. Les deux équipes jettent leurs dernières forces dans la bataille.
C’est au plus organisé de se montrer aussi opportuniste qu’efficace.
L’équipe de Tunisie n’a pas su tuer le match, jusqu’au moment où il y a eu ce violent tir de Bacha qui qualifie directement les Tunisiens 26- 25.
Bon pour le moral
Une victoire très précieuse sur le plan moral, tout d’abord. Les joueurs ont sans doute souffert de toutes les critiques qui leur ont été adressées.
Mais s’ils ont raison, rien n’explique tous ces déchets, ces fautes de débutants, ces mauvaises passes, ces marchers, cette défense poreuse à ce niveau. Le seul moyen de mettre tout le monde d’accord, est bien d’être plus « présentable » lors du tour principal.
La pression repoussée, il est possible de les voir un peu plus décontractés et plus entreprenants lors de ce tour principal, où ils retrouveront des formations plus aguerries et autrement plus agissantes.